American Horror Story - saison 8 [décryptage]
24/12/2019
Après avoir redressé la barre avec Cult , American Horror Story retombe dans ses travers et livre, avec Apocalypse, une saison – la huitième du nom – on ne peut plus chaotique. La faute au cross-over entre Murder House (première saison) et Coven (troisième saison) qui est une fausse bonne idée malgré le fait qu'il s'agisse de deux des meilleures saisons du show anthologique.
DE QUOI ÇA PARLE ?
À la suite d'une apocalypse nucléaire, une poignée de survivant survit dans des bunkers créés pour l'occasion par une mystérieuse organistaion nomée « Coopérative ». Cette organisation a placé là des femmes et des hommes recrutés sur leur ADN pour former une élite.
L'arrivée subite de Michael Langdon (Cody Fern), un représentant de la Coopérative, dans l'avant-poste 3 dirigé d'une main de fer par Wilhemina Venable (Sarah Paulson) et Miriam Mead (Kathy Bates) va perturber la vie austère de la communauté.
UN CROSS-OVER BORDELIQUE
Après un départ timide qui pose les base de son intrigue, Apocalypse opère subitement un retour dans le passé dans le quatrième épisode, effacant de fait l'intérêt des trois premiers. Pourquoi ? C'est la question que je me suis posée.
Arrive ensuite l'heure du cross-over avec le retour des sorcières de Coven et des fantômes de Murder House. Si le plaisir de revoir ces anciens personnages est réel, leur présence est synonyme d'intrigue qui part dans tous les sens avec les allers-retours temporels, et ce au détriment de l'intérêt de cette huitième saison.
UN SOUS-TITRE QUI DÉFINIT MAL LA SAISON
Malgré son sous-titre, cette huitième saison de American Horror Story ne parle absolument pas d'apocalypse, mais de la lutte entre le bien (les sorcières de Coven) et le mal (l'antéchrist) afin d'éviter que ne surgisse cette dernière. Quelques épisodes se situent après l'apocalypse (les trois premiers et le dernier) et la plus grande partie avant – ceux qui espéraient voir Armageddon réduire notre planète en cendres en seront pour leurs frais !
EN RÉSUMÉ
Apocalypse retombe dans les travers du show anthologique et part dans tous les sens ; et si cette huitième saison se regarde sans déplaisir, elle se regarde sans grand intérêt non plus.