Giacometti / Ravenne - Conjuration Casanova [critique]

Écris à quatre mains, les romans mettant en scène le commissaire Marcas rencontrent un franc (maçon) succès et sont publiés dans dix-huit pays. Conjuration Casanova est la seconde aventure du commissaire franc-maçon, et la seconde que je lis également. Si les deux fois les livres ne m'avaient pas été offerts (la première fois par iTunes, la deuxième dans le cadre de d'une opération  « 2 pocket achetés, un offert » – choix par défaut), je pense que je ne les aurais pas lu. En tout cas, ce qui est sûr c'est que, offert ou pas, je ne lirai jamais un troisième roman de cette série.

En Sicile, cinq couples réunis autour de pratiques occultes sont immolés sur les ordres du maître de cérémonie. Seule Anaïs en réchappe miraculeusement.

À Paris, le ministre de la Culture, franc-maçon, est retrouvé près du corps sans vie de sa maîtresse. Le commissaire Marcas, frère d'obédience, est chargé de l'enquête.

De Paris à Venise, Marcas et Anaïs vont remonter la piste meurtrière d'un mystérieux manuscrit signé de la main du Sulfureux Casanova... (Quatrième de couverture.)

CONJURATION PASSABLE

Ma critique sera brève tant Conjuration Casanova m'a semblé une coquille vide. Entre l'ésotérisme pour faire « genre », l'invraisemblance du coup de théâtre final, la relation cousue de fil blanc entre les deux personnages principaux et l'enquête policière soporifique, difficile de trouver un intérêt à ce roman. Et pourtant Giacometti et Ravenne vendent à tour de bras ! C'est à n'y rien comprendre...

Je n'ai pourtant absolument aucuns griefs contre le genre littéraire qui est le leur et je suis même plutôt client, moi qui lis régulièrement des thrillers. Mais comparé aux pépites que l'on peut lire dans le genre, ce Conjuration Casanova est bien fade et ne mérite pas que l'on s'y attarde.