Le Jeu de la dame - minisérie [décryptage]
25/11/2020
Le Jeu de la dame a fait couler beaucoup d'encre et obtenu nombre de louanges depuis sa mise en ligne sur Netflix le 23 octobre dernier. Et ces critiques parfois dithyrambiques sont méritées tant la minisérie crée par Scott Franck et Allan Scott surpasse allègrement la plupart de la production actuelle – et passée – en matière de séries télé.
DE QUOI ÇA PARLE ?
Suite au décès accidentel de sa mère lors d'un accident de voiture, Beth Harmon (Isla Johnston/Anya Taylor-Jot) est placée dans un orphelinat. Solitaire et taciturne, la fillette de huit ans trouve souvent refuge auprès du gardien de l'établissement qui va l'initier aux échecs. Dès lors, elle n'aura de cesse de parfaire sa connaissance dans le but de devenir la meilleure joueuse d'échecs du monde. Une quête qui sera rendue difficile par des problèmes émotionnels et sa dépendance aux drogues et à l'alcool.
UNE LEÇON DE MISE EN SCÈNE
Car non contente d'être une série prenante sur les échecs, Le Jeu de la dame est un petit bijou de mise en scène et de photographie. Certains plans confinent à la perfection et le plaisir de visionnage est total. Ajoutez à cela des acteurs justes et touchés par la grâce et vous obtenez une des meilleurs séries originales Netflix.
EN RÉSUMÉ
Visuellement splendide et remarquablement bien interprétée, Le Jeu de la dame est tout simplement jouissive – incontestablement l'une des meilleures séries originales Netflix.