Maxime Chattam – La Constance du prédateur [critique]

11/12/2022

Il y a bien longtemps que les romans de Maxime Chattam ne m’emballent plus trop. Pourtant, le souvenir de certains excellents moments passés avec l’auteur fait que je ne peux pas m’empêcher d’y revenir de loin en loin. Quatre ans après Le Signal, je me suis donc penché sur La Constance du prédateur et ce livre confirme le sentiment exprimé dans la première phrase de ce chapô.



Ils l’ont surnommé Charon, le passeur des morts. De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d’oiseau. Il n’a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu’il a laissées derrière lui. Jusqu’à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d’une mine abandonnée... – quatrième de couverture.

L’INCONSTANCE DE MAXIME

Les premiers romans de Maxime Chattam m’ont beaucoup plus grâce à leur côté effrayant (l’excellent Prédateurs, par exemple). Mais le plaisir s’est effiloché avec le temps – la faute d’une production trop intense ? Toujours est-il que je ne lis désormais l’auteur herblaysien plus que de loin en loin et que je suis presque toujours relativement déçu, ce qui est encore le cas avec La Constance du prédateur. Relativement seulement car l’intrigue est bien pensée, bien écrite, et les rebondissements intéressants, mais tout cela manque malgré tout d’âme et, par conséquent, possède un intérêt limité.


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Maxime Chattam
La Constance du prédateur
Albin Michel – 02/11/2022
448 pages

À Propos de l'auteur

Né le 19 février 1976 à Herblay, dans le Val-d’Oise, Maxime Chattam fait au cours de son enfance de fréquents séjours aux États-Unis, à New York, à Denver, et surtout à Portland (Oregon), qui devient le cadre de L’âme du mal. Il suit le Cours Simon à Paris en parallèle de ses études. Après le bac, petits boulots, Lettres Modernes à la fac.

En 1999, Maxime écrit le Cinquième règne (qu’il ne soumet à aucun éditeur). Il devient libraire ce qui lui permet d’en savoir plus sur le monde de l’édition. Il s’inscrit également aux cours de criminologie dispensés par l’université Saint-Denis.

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