The End of the fucking world - saison 2 [décryptage]
25/12/2019
La première saison ayant été un réel succès, Netflix a décidé d'offrir une seconde saison à The end of the fucking world, son road trip complètement WTF. Et si la série a perdu une – toute petite – partie de son irrévérence en cours de route, le résultat final est tout aussi détonnant et tout aussi jouissif.
DE QUOI ÇA PARLE ?
Après avoir laissé James (Alex Lawther) pour mort à la fin de la première saison, la seconde débute par l'introduction du personnage de Bonnie (Naomi Ackie), la petite amie de Clive (Jonathan Aris), le professeur tué par le duo au cours de la première saison. Bien décidée à venger la mort de de dernier, Bonnie va se rapprocher de James et d'Alyssa (Jessica Barden) – qui vient de se marier avec un autre que James – pour tenter de les tuer.
UN ARC NARRATIF INÉDIT
Pour rappel, l'intrigue de la première saison de The end of the fucking world était adaptée du roman graphique éponyme de Charles Forsman. Cette source d'inspiration étant épuisée, Charlie Covell, la scénariste, pour cette seconde saison, entraîne les deux personnages principaux dans un arc narratif complètement original qui introduit de nouveaux protagonistes, dont Bonnie, une antagoniste aussi déboussolée que nos deux héros et qui semble tout droit sortie d'un film de Tarantino.
Deux ans après les événements du dernier épisode de la saison précédente, l'intrigue de cette seconde saison s'attache à explorer les conséquences de ce qui est arrivé aux deux ados lors de leur road trip meurtrier.
GRANDIR, C'EST ACCEPTER DE SOUFFRIR
Les voix intérieures des personnages, l'utilisation de la musique (qui est partie intégrante du montage de la série), James qui se trimbale partout avec l'urne funéraire contenant les cendres de son père, tout est puissamment maîtrisé dans ces huit nouveaux épisodes.
Encore une fois, l'écriture des personnages confine au sublime et, derrière leur cynisme apparent, se cachent en fait des êtres fragiles en manque d'amour et incapables de parler de leurs sentiments. Et malgré la tristesse qui traverse cette saison, qui sera la dernière, nous avons bien affaire à l'une des histoires d'amour les plus touchantes vu ces dernières années sur un écran, qu'il soit petit ou grand.
EN RÉSUMÉ
Aussi réussie que la première, cette seconde saison de The end of the fucking world, triste et touchante, est à voir absolument.